André Darrigade

Né le 24 avril 1929 à Narrosse près de Dax dans les Landes, est un coureur cycliste français. Surnommé « Dédé » ou « Le Lévrier des Landes », il est considéré comme l'un des plus grands routiers-sprinteurs de tous les temps. Professionnel de 1951 à 1966, il a notamment été champion du monde sur route en 1959. Il a également remporté 22 étapes du Tour de France et le Tour de Lombardie en 1956.

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Roger Ducos

Né le 25 juillet 1747 à Montfort-en-Chalosse dans les Landes, et mort le16 mars 1816 à Ulm          ( Allemagne ), est un homme politique français. Au début du Consulat, il est le 3e consul de Napoléon Bonaparte.

Il commence sa carrière en y exerçant la profession d’avocat. C’est la Révolution française qui lance sa carrière politique. Dans un premier temps directeur de la Société des amis de la Constitution à Dax, il devient président du Tribunal criminel des Landes en 1791. Le 20 janvier 1793, c’est lui qui vote la mort de Louis XVI.

En 1991, enthousiasmé par quelques découvertes fortuites dans l'église de Narrosse , l'abbé Bayse, curé de la paroisse, obtient l'autorisation d'engager des fouilles parallèlement à d'autres travaux. C'est à cette occasion qu'est découvert, dans une urne, le cœur de Roger Ducos.

 

 

 

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Prosper Darracq

Né à Narrosse le 1er février 1899. Il s'était marié avec Marie Pradet, la fille des métayers du " Moulé " en 1926. Ils avaient quatre enfants : Jean-Pierre, dit Jacques, Roger, Pierrette et Michel.

Les terres que Prosper Darracq travaille sont admirablement tenues. C'est un éleveur d'élite. En 1949 ses bœufs ont obtenu le premier prix du concours de bétail à Bayonne. Il jouit de l'estime générale dans le village. Doté d'une belle voix, M. le curé l'a choisi durant de longues années comme chantre pour les offices religieux. Bref : un homme laborieux, droit, sans histoires, qui sera élu assesseur preneur au tribunal paritaire cantonal des baux ruraux de Dax. En 1945 il sera également élu conseiller municipal de Narrosse sur une liste de gauche qui était opposée à celle que conduisait son propriétaire.Celui-ci est le riche châtelain-maire du village M. Etienne de Mesmay. Il possède seize métairies. Il a acheté le " Moulé " en 1920, alors que la famille Pradet l'exploitait depuis déjà soixante-six ans. Et avec un bail à ferme. Peu à peu, M. de Mesmay, de sa propre autorité, transformera ce bail en métayage (2/5mes-3/5mes, vin à moitié).Les ennuis de Prosper Darracq commenceront à la fin 1945 dès lors qu'il demandera, conformément à la loi, la conversion de son bail à métayage en bail à fermage. Ce qui lui est refusé. Le propriétaire résilie le bail et obtient le droit de reprise pour son fils. Or le fils en question , avec son père (et surtout des ouvriers agricoles !) travaillent déjà plus ou moins bien quatre exploitations : " Labernède ", " Leplante ", " Pavillon " et " Bouillic ".

Dans un premier temps, le propriétaire ne veut pas faire partager les récoltes comme auparavant. Donc pas de règlement des comptes en 1946. Puis, il déclare Darracq fermier au percepteur en 1947, lequel recouvre de par ce fait l'impôt sur les bénéfices agricoles. A titre d'acompte sur le règlement du fermage Darracq verse 160 000 francs à la caisse de Crédit agricole à affecter sur le compte de M. de Mesmay. Celui-ci les refuse et cet argent revient sur le compte Darracq. Puis de Mesmay se ravise et charge le directeur de la Caisse d'intervenir auprès de Darracq pour qu'il reverse cette somme. Ce que ce dernier fait en y ajoutant 60 000 francs.Le châtelain demandera le concours de la force publique pour expulser la famille Darracq du " Moulé " et il l'obtiendra du préfet pour le 20 janvier 1950 alors que les premiers travaux d'hiver de l'année culturale 1950-1951 ont été entrepris sur la métairie.

Ce sera la première expulsion programmée dans les Landes. Elle provoquera des remous considérables que préfet et syndicat de la propriété foncière n'avaient pas prévus.

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L'Abbé Vincent Foix

Né le 22 janvier 1857 à Narrosse, près de Dax, où son père, David Foix (1827-1879), était instituteur.

Vincent Foix fut élève au collège de Dax dans les années 1870 et termina ses études au séminaire d’Aire. Ordonné prêtre, comme son oncle maternel Etienne Lagoueyte (1832-1918), il fut tout d’abord nommé vicaire à Magescq, où il resta cinq ans, puis à Mugron (ancienne paroisse de son oncle) pendant un an et demi, avant d’être le curé érudit de Laurède, en Chalosse, durant quarante-cinq ans, soit de 1887 à sa mort survenue le 30 avril 1932 à Laurède, où il est enterré.

Attiré depuis toujours par les études historiques, Vincent Foix nourrissait une passion irrépressible pour les vieux papiers, et ce depuis la découverte d’une mine de documents anciens dans un grenier de la paroisse de Magescq. Dès lors, il n’aura de cesse de visiter bouquinistes et chiffonniers, afin d’enrichir sa fabuleuse collection d’archives qu’il entrepose dans le presbytère de Laurède.Comme l’écrit son ami l’avocat Gabriel Cabannes : « C’est sans doute dans son presbytère que se trouve la documentation la plus complète sur l’histoire des Landes, et il possède des notices nombreuses sur les familles landaises.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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